Découvrez nos 15 candidats au Grand Pitch !

3 novembre 2025 - de Pépites emploi

À chaque édition de notre concours oratoire le Grand Pitch, nous choisissons des thèmes sur lesquels 5 groupes de 3 candidats basent leurs pitchs. Cette année, nous avons choisi 5 expressions françaises. Ce n’est pas un hasard que nous ayons sélectionné “jouer cartes sur table”, “pas vu pas pris”, “remettre les pendules à l’heure”, “avoir du pain sur la planche” et “mettre son grain de sel”. Découvrez pourquoi en 15 portraits candidats.

Des candidats qui “jouent cartes sur table”

Jouer cartes sur table, c’est définir ses intentions en se montrant le plus sincère possible. Ne pas cacher le motif pour lequel on agit. C’est aussi jouer les cartes que la vie nous donne, pour le meilleur et pour le pire. Et nos candidats sont très forts, autant pour nous livrer leur sincérité que pour jouer n’importe quelle main distribuée.

Corinne, rebattre les cartes du handicap

Ambassadrice de l’entreprise Talan, Corinne nous parle de la face cachée des troubles musculosquelettiques. Les cartes qu’elle tire ? Hernie discale paralysante, opération, et une meilleure écoute de son corps. Elle nous montre l’importance de savoir se déclarer, obtenir une RQTH, des aménagements de poste. Son message : la carte chance existe, aussi pour ceux qui n’osent pas parler de leur situation.

Corinne
Ibrahim

Ibrahim, ou ne pas avoir peur de montrer ses cartes

Il pensait n’avoir aucune carte à jouer. Il prouve aujourd’hui le contraire. Ce qu’il nous montre à travers son parcours, c’est une force derrière le handicap invisible : celle de se bouger, d’oser parler de ses fragilités, de les assumer. En CDI chez Nespresso, il est fier de se sentir utile et reconnu. Jouer carte sur table, pour Ibrahim, c’est parfois la clé pour transformer une fragilité en réussite.

Nolwenn, notre désormais célèbre p* de tempête !

Un accident. Une carrière interrompue. Une deuxième naissance : il faut tout réapprendre, de la marche aux gestes les plus simples. À son jeu de cartes de prédilection, elle avoue : « je triche plus, je veux plus ». Cette hyperactive a dû investir son énergie autrement, et elle l’insuffle dans son nouveau rôle de RH.  Son message : un accident n’enlève ni sa valeur ni ce qu’on apporte à la société.

Nolwenn

Des candidats “pas vus, pas pris

On ne peut rien reprocher à celui qu’on n’a pas pris en faute. Oui, mais s’il s’agit de cacher un handicap ? Faut-il se montrer ? Faut-il se faire prendre ? Comment être pris tel qu’on est ? Nos candidats ont livré leurs réponses personnelles à ces questions.

Anaïssie

Anaïssie, une pépite qui valorise le courage d’exister

Sa douleur était un déguisement. Oui, mais… et si « pas vue pas prise » n’était pas une malédiction ? C’est pour être vue et pour qu’on la comprenne qu’elle participe. À travers son pitch proche du slam, elle nous montre sa volonté de ne plus se cacher, de ne plus minimiser ses douleurs. Son pitch sonne comme un coming out, un message d’émancipation. On a hâte de vous le faire découvrir !

Frédéric, donner voix à ceux qu’on ne voit pas

Autiste, Frédéric vit seul et caché depuis trente ans. Il lance un appel à l’aide : plutôt que de se résigner, il choisit de se battre. Pour lui, mais surtout à travers l’aide qu’il apporte aux autres. Parler de lui ? Il apprend à le faire, et son message invite les employeurs à avoir un regard réaliste sur les personnes autistes : elles ont tellement à apporter aux entreprises. Son témoignage nous touche et vous touchera très certainement aussi !

Frédéric

Louisa

Louisa, ou comment reprendre la main sur un ascenseur sans bouton

Elle s’est lancé un défi : se dépasser et mettre en lumière ce qu’on cache trop souvent. « Ding ! » Les portes s’ouvrent sur sa réalité, tantôt euphorique, tantôt obscure. Le message qu’elle transmet ? Chaque moment compte. Les bons comme les plus durs. Et c’est de ça que se compose son aventure, mettre des mots sur les maux et aider les autres à se dire que non, ce n’est pas « dingue » d’être extraordinaire.

Louisa, ou comment reprendre la main sur un ascenseur sans bouton

Elle s’est lancé un défi : se dépasser et mettre en lumière ce qu’on cache trop souvent. « Ding ! » Les portes s’ouvrent sur sa réalité, tantôt euphorique, tantôt obscure. Le message qu’elle transmet ? Chaque moment compte. Les bons comme les plus durs. Et c’est de ça que se compose son aventure, mettre des mots sur les maux et aider les autres à se dire que non, ce n’est pas « dingue » d’être extraordinaire.

Des candidats qui remettent les pendules à l’heure

Faire une mise au point, afin que les choses soient claires pour tout le monde : quand il s’agit de handicap, et à plus forte raison de handicap invisible, c’est essentiel pour se faire comprendre. Tic tac, tic tac, respectons notre tempo !

Ilyes, choisir le bonheur, toujours et encore

Il est jeune, et pourtant il a déjà une histoire hors du commun. À l’adolescence, une maladie rare bouleverse sa vie. Plus d’une trentaine d’opérations, des années passées à l’hôpital et l’amputation de sa jambe gauche : il choisit de se relever et de vivre à fond chaque instant. Il nous dit haut et fort que le handicap révèle une puissance insoupçonnée.

Ilyes

Michel

Michel, ou l’homme qui devait suivre sa propre pendule

Il a longtemps tenté de se conformer aux injonctions sociales, aux attentes de l’autre et à l’image qu’il devait donner. Ses crises psychotiques et l’épuisement qu’il vivait ne devaient pas lui permettre de finir ses études. Pourtant, à force de se chercher, de changer de voie, il se relève et reprend son souffle. Il obtient son diplôme. Son message : la possibilité d’arrêter de courir après une norme qui ne nous correspond pas.

Nadia, ou chef d’orchestre de son propre tempo

Trois maladies : un cancer, l’endométriose et l’obésité. Une trajectoire et un quotidien encore bouleversés, mais elle a fait un choix : transformer son expérience en récit de résilience et de sincérité. Même s’il y a parfois des douleurs derrière son sourire, elle a contourné son syndrome de l’imposteur pour occuper un poste à responsabilités. Et elle s’y sent légitime. C’est tout le tic tac de l’horloge qu’elle a remis à l’heure.

Nadia

Des candidats qui ont “du pain sur la planche”

Avoir beaucoup de pain sur la planche, c’est avoir largement de quoi s’occuper. Que ce soit pour compenser le handicap ou pour mener des projets de vie, nos candidats ne chôment pas. Ils mordent la vie à pleines dents, et leur énergie est communicative !

Romain

Romain, un candidat “on the move… again !”

Énergique et bourré d’autodérision, Romain se présente comme “le premier humain multifonction”. Le pain sur sa planche ? Un “bug”, la maladie de Little, mais aussi son métier. Il est accompagnant d’élèves en situation de handicap, ou AESH, et prend son rôle très au sérieux. Malgré ses mouvements “freestyles” il n’en démord pas ! Son activité physique intense et son énergie débordante sont à la hauteur de ses défis. Son message : on peut vivre, travailler et se surpasser.

Véronique : sa sincérité sans fard fait sa force

Ambassadrice de la MNH, Véronique souhaite avant tout que son témoignage soit utile. Elle a écrit des dizaines de pitchs pour parler de son handicap, un syndrôme anxio-dépressif sévère. Le pain sur sa planche ? Un enchaînement de petits pas qui peuvent s’avérer épiques quand ses symptômes sont au plus fort : se lever, prendre une douche, répondre à un message, ne pas pleurer en public… Une lutte silencieuse contre l’invisible sur laquelle elle veut amener un regard plus juste et bienveillant.

Véronique

Yanis

Yanis, toujours à 200 à l’heure

Ambassadeur de notre entreprise partenaire TD SYNNEX, Yanis est un jeune homme accompli. Pourtant, son parcours n’a pas manqué de défis : des troubles DYS accompagnés d’une hyperactivité. Il ne compte pas ses heures et fonctionne comme une pile… maxi format ! Il a soif d’en découdre. Son pitch vous racontera les différentes fournées qu’il a déjà sorties du four, celle en cours et ses ambitions pour l’avenir.

Des candidats qui mettent leur grain de sel

On parle de donner son avis, qu’il soit bienvenu ou pas. Mais ici, il ne peut qu’être bienvenu alors que nos candidats parlent de leur situation, de leur rebond, et de ce qu’il signifie pour eux.

Julien et le grain de sel qui enraie (pour un temps) la machine

Il a trouvé sa voie, sa vocation. Il devait être footballeur à Québec, mais un accident de la route le cloue sur place. Un mois de coma, quatre morts cliniques. Marcher, parler, lire, écrire… il a tout à reconstruire. Et il reconstruit ! En terminant ses études, et en accompagnant aujourd’hui des personnes en situation de handicap dans la construction de leur projet pro. Ce grain de sel qui enraie, pour lui, c’est aussi celui qui donne plus de goût à la vie.

Julien

Laura

Laura, qui regarde le monde avec fierté

Laura est ambassadrice du Ministère de l’Économie et des Finances. Atteinte de surdité et d’une rétinopathie pigmentaire dégénérative (le syndrome d’Usher), son chemin l’a amenée à comprendre qu’il fallait en parler. Elle a appris à trouver sa place au travail. Et si ses réussites sont les siennes, elle témoigne sa gratitude envers ses collègues, qui savent être présents. Elle nous prouve qu’on peut avancer la tête haute, obstacles ou pas.

Tom, petit grain de sel dans l’océan (deviendra grand !)

Il s’est lancé dans le stand up. Ça ne l’empêche pas de nous livrer un pitch profond qui nous amène jusqu’aux abysses. Mais pas trop longtemps. Ce handicap avec lequel il est né ne l’empêche pas de naviguer dans l’océan, de rencontrer une bande de petits poissons sympas et de se rapprocher de la lumière. La mutation génétique à l’origine de son handicap est rare. Mais sa capacité à s’aimer pour faire partie du monde l’est tout autant.

Tom

Vous a-t-on convaincu de visionner leurs pitchs ? Vous pourrez les découvrir lundi 17 novembre sur le site du Grand Pitch !

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